L'industrie de la voiture électrique ne commence pas l'année 2023 sous les meilleurs auspices. En effet, alors que l'Europe envisage de revoir son projet d'interdiction des voitures thermiques à partir de 2035, une récente enquête de l'UFC-Que choisir révèle que les constructeurs mentent sur l'autonomie de leurs véhicules.

L'association de consommateurs a minutieusement examiné 20 modèles de voitures électriques, parmi lesquels figuraient les plus vendus en France. Il s'est avéré que sur les 20 modèles testés, aucun n'était capable de fournir une autonomie réelle équivalente à celle annoncée par les fabricants

Volkswagen, Citroën et Tesla sont pointés du doigt

L'écart entre l'autonomie annoncée et l'autonomie mesurée varie considérablement pour les voitures électriques examinées par l'enquête de l'UFC-Que choisir. Pour les meilleurs élèves, tels que le Hyundai Kona Electric 64 kWh, l'écart est de seulement 9,9%, avec une autonomie mesurée de 436 km pour une autonomie annoncée de 484 km. En revanche, les pires élèves, tels que Volkswagen avec son ID.4 GTX, ont un écart considérable de 33,4% entre l'autonomie annoncée et l'autonomie réelle. D'autres voitures comme la ë-C4 136 ch Automatique Shine de Citroën et la Model Y Grande Autonomie AWD de Tesla présentent également des écarts importants.

L'UFC-Que choisir souligne que les constructeurs ne sont pas les seuls responsables de ces chiffres trompeurs, car le protocole d'homologation WLTP ne reflète pas les conditions d'utilisation réelles.

Selon l'enquête de l'UFC-Que choisir, les constructeurs surestiment non seulement l'autonomie de leurs voitures électriques, mais également leur puissance de recharge. Les marques annoncent des puissances de recharge impressionnantes, mais en réalité, les véhicules ne peuvent pas absorber de telles puissances pendant toute la durée de charge.

Les moteurs thermiques n'ont pas encore dit leur dernier mot !


Catégorie : Mandataire automobile
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